PREMIÈRES ÉCRITURES POUR LES PRUD'HOMMES

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xxxxxxxx et xxxxxx LLLLLL

Le 5 décembre 1995

xxxxxxxxxxxxx

 

XXXXX XXXXXXXXXX

 

Dénonciation de solde pour tout compte (FAUX en signature)

Salaire inférieur au SMIC par fausse déclaration d’horaire

(…)

Plainte contre :

SARL JJJJJJJ

LE FFFF YYYY

xxxxxxxxxxxxxxxxxxx

XXXXX CCCC

Tribunal des Prud’hommes

rue Jules Michelet

XXXXX CCCCC

 

Document destiné à Mlle III (SARL JJJJJJJ)

Liste des documents fournis

- Ce document contenant sur pages numérotés de 1 à 14

* liste des documents (cette page)

 

1

* Revendications

 

2

* Faits susceptibles de porter préjudice 

 

4

* Confiance à accorder

 

5

* Nature du contrat de travail et renvoi

 

6

* Divers préjudices

 

7

* Argent liquide reçu

 

8

* Analyse des horaires et de la chronologie

 

9

- Photocopie des 4 fiches de salaire.

- Photocopie du solde de tout compte.

- Photocopie de l’attestation ASSEDIC.

- Photocopie du relevé bancaire montrant la présence en janvier 1995.

- Photocopie de la demande d’immatriculation avant et après signature (2 feuilles).

- Photocopie de l’arrêt de travail fait le 16/05/95

- Photocopie du passage sur la publicité des horaires de travail dans la restauration.

(couverture du livre et 2 pages utiles)

- Photocopie du recommandé non retiré.

- Photocopie d’un article de l’usine nouvelle (non-paiement vaut licenciement).

Documents non fournis (disponibles lors de l’audience)

- Les relevés bancaires de Rosalie pour la période où elle était susceptible d’encaisser le chèque du solde de tout compte. Le Tribunal pourra les consulter.

- Les originaux en notre possession dont nous avons fourni les photocopies.

Si un document manquait ou si nous avons fait une erreur, veuillez nous le signaler.

Veuillez accepter, Mademoiselle, nos salutations.

 

Rrrrr LLLLLLL

xxxx LLLLLLLL

 

 

 

Revendications :

 

Nous souhaitons que le Tribunal statue sur les points suivants :

 

- Statut de Rosalie vis-à-vis de l’employeur

Rrrrrr est-elle toujours considérée comme employée au restaurant FFFF-YYYY. ?

Est-elle licenciée ?

Est-elle démissionnaire ?

Si elle est licenciée ou démissionnaire, à quelle date ?

Si elle est démissionnaire, est-ce qu’il pourrait être précisé les conditions de démission facilitant l’étude par l’ASSEDIC s’il s’agit d’une démission légitime ?

Mlle ING a écrit sur le document destiné à l’ASSEDIC démissionnaire.

J’ai rédigé un paragraphe " Nature du contrat de travail et renvoi " qui se trouve page 6.

Le renvoi a été seulement oral et a valu une bronchite. Et Rosalie s’est trouvée incapable de retourner travailler en considérant que, non écrit, ce renvoi était nul.

Un autre obstacle à cette reprise de travail était la fausse déclaration d’horaire.

Ensuite, il n’y a pas eu de formalités de licenciement ou de constatation de démission. On peut s’interroger pourquoi. Notre explication est que les anomalies s’opposaient à cette formalité obligatoire.

D’après une jurisprudence lue dans l’Usine Nouvelle (je ne saurais pas la retrouver), dans ce cas, l’employé est toujours à l’effectif et les salaires sont dus.

Actuellement, un licenciement serait soumis à des règles strictes (grossesse).

Usine Nouvelle n°1979-2522 page 69 :

Le non-paiement vaut licenciement. Cassation Sociale, 3 octobre 1995, Lim-Tour c/ Puyaubert.

" Le retard de paiement des salaires peut amener le salarié à se considérer légitimement comme licencié si cette situation est insupportable pour lui en raison notamment de la modicité de sa rémunération. Malgré… "

 

- Comment faire la déclaration de ressources ?

Il y a eu le salaire de la quinzaine de janvier versé intégralement en argent liquide.

Sur au moins avril 95, il y a eu environ 40 % d’horaire déclaré et 30 % d’argent liquide, ce qui fait environ 70 % vis-à-vis du SMIC.

Comment devra-t-on faire la déclaration pour les impôts ?

 

- Date d’embauche

Le premier jour de travail est le 16 janvier. Les fiches de salaire et autres documents du FFFF YYYY font état de la date du 1er février 1995.

Nous vous joignons un relevé de compte. Rrrrrr a voulu me faire goûter des spécialités, elle a payé avec sa carte bancaire (date le samedi 28 janvier, ou plutôt le dimanche matin 29 à 00H00). Le lundi 30 janvier, elle avait oublié sa jupe, et il ne fallait pas servir en pantalon. Je suis allé la chercher. Il était trop tard pour la cantine de mon travail. J’ai mangé au restaurant et j’ai laissé payer Rrrrrr, ce qu’elle a fait avec sa carte.

Si cela ne suffit pas comme preuve, le Tribunal peut demander l’analyse des communications téléphoniques.

- Horaire effectué

Les relevés d’horaires effectués par Rrrrrr sont inclus dans ce document (page 11, 12, 14). Veuillez trouver une copie des fiches de salaires.

Malheureusement, Rrrrrr n’a pas effectué de relevé en janvier et février.

En audience de conciliation, Mlle III argumentait sur la compétence de Rosalie. J’invite le Tribunal à considérer que c’est un aveu implicite d’une fausse déclaration d’horaire. Comment diminuer le salaire au-dessous du SMIC sans une fausse déclaration d’horaire ?

Les fiches de salaire rappellent les accords de la restauration. Mlle III a précisé sur un document que l’horaire temps plein hebdomadaire était de 43 heures pour la restauration. Mlle III connaît donc bien ses accords. Un autre point de ces accords est la publicité des horaires de travail. (photocopie en pièce annexe).

L’employeur doit tenir à jour un document précisant les horaires effectifs de chaque employé, et, ce document doit être émargé au moins une fois par semaine par chaque employé. (copie des pages d’un ouvrage rappelant cet accord)

C’est donc à l’employeur de faire la preuve de l’horaire. Il doit donc fournir ce document sur une contestation. Or Mlle III n’a jamais demandé la moindre signature à Rrrrrr (sauf une lettre de démission !).

Si le Tribunal ne nous accorde pas une confiance totale, il peut demander l’analyse des communications téléphoniques (restaurant ®  domicile et domicile ®  restaurant, c’est-à-dire 44 55 53 13 «  44 71 55 21). Parfois Rrrrrr conduisait, mais pas tous les jours, et donc, je devais aller la chercher. Il y a eu une indisponibilité de voiture (incendie), j’allais la chercher à pied sauf une fois où elle a été reconduite (voir page 13).

 

* La date d’embauche et l’horaire effectué ont des implications vis-à-vis de la CPAM et de l’ASSEDIC.

 

 

Faits susceptibles de porter préjudice :

* Immatriculation à la CPAM. (Demande d’immatriculation antidatée)

Le document de demande d’immatriculation a été signé le 5 mai 1995. Il a été antidaté au 15 février 1995. Aussitôt signé, Mlle III nous a remis ce document comme si elle voulait faire croire que le retard était de notre fait. J’ai déposé le document le 9 mai 1995 dans la boîte à lettres de la CPAM, c’était le premier jour ouvrable suivant.

Les fiches de salaire ne portent pas de numéros d’immatriculation. Si l’immatriculation avait été réellement demandée le 15 février, nous aurions eu le numéro au moins pour la fiche de salaire de mars.

J’ai porté sur le document une mention incompatible avec le 15 février (je n’imaginais pas que le document allait être antidaté). " Nationalité acquise après l’embauche ". J’ai photocopié le document avant et après la signature de Mlle III, document qu’elle a d’ailleurs complété avec la date d’embauche (1er février au lieu du 16 janvier 1995). Or nous avons reçu le courrier nous convoquant au secrétariat du Tribunal d’Instance le 16 février. Je ne sais plus si le courrier précisait que la nationalité française était acquise ou non.

Les fiches de salaire ne mentionnent pas de numéro de Sécurité Sociale. De plus, l’horaire est normalement incompatible avec l’ouverture des Droits. Qu’en est-il du paiement des taxes correspondantes ?

J’ai déjà lu, il y a longtemps, une histoire où un employé de mairie s’était ainsi fait piéger au moment de prendre sa retraite. La mairie avait déduit les taxes sur les fiches de salaires, mais ne les avait pas payées et la caisse de retraite refusait de payer.

- Solde de tout compte (FAUX en signature et référence à un chèque fictif).

Mlle III a authentifié sa signature en audience de conciliation. (Je soussignée Rosalie LOUAPRE…).

Ce solde de tout compte fait référence à un chèque fictif. Habituellement pour éviter toute ambiguïté, on note le numéro. Ce n’est pas le cas. Nous prendrons en audience, les relevés de compte de Rrrrrr. Il n’y a pas d’encaissement de chèque de ce montant. Le Tribunal peut demander la vérification de mon compte. Il n’y a quasiment pas de dépôt de chèques (sauf GMF, remboursement pour la réparation après l’incendie du véhicule).

N.B. Ce chèque fictif est inférieur au montant noté sur l’attestation ASSEDIC.

Mlle III a argumenté en audience de conciliation le fait qu’elle soit d’origine étrangère (sous-entendu qu’elle ne comprenait pas) et que pressée, elle avait signé machinalement.

Ces arguments ne tiennent pas :

- Selon les confidences faites à Rrrrrr, Mlle III serait arrivée en France à l’âge de 7 mois. Elle est donc censée avoir reçu une culture française comme n’importe quel Français. Libre à elle de cultiver un accent qui fait couleur locale.

- Il y a la formule manuscrite à écrire sur le document. Cela exclut la distraction.

Mlle III est gérante, elle est censée faire attention à ce qu’elle signe.

Il faut chercher ailleurs la cause de ce FAUX. Rrrrrr ne pouvait pas signer le solde de tout compte à cause des anomalies.

 

 

Confiance à accorder :

 

En vue de nous rendre crédible pour nos demandes avec preuves partielles.

Le Tribunal peut obtenir des preuves complémentaires en demandant des relevés de communications téléphoniques auprès des Télécoms. Ceci permettrait d’établir une partie des horaires effectués et de montrer que les horaires réels dépassent largement les horaires déclarés.

 

* Refus de recommandé

Le courrier refusé ou plutôt non retiré a été présenté à l’audience de conciliation.

L’explication de Mlle III paraît bien peu vraisemblable. (Il lui manquait le mandat pour retirer les recommandés).

Et pourtant :

Mlle III a reçu d’autres recommandés de notre part dont l’arrêt de travail.

Elle a aussi reçu la convocation aux Prud’hommes : elle est venue à l’audience de conciliation.

- Solde de tout compte (déjà mentionné).

- Demande d’immatriculation à la CPAM antidaté (déjà mentionné)

 

 

 

Nature du contrat de travail et renvoi :

Nous souhaitons que le Tribunal statue sur sa nature :

 

Mlle III n’a rien fait signer à Rosalie, ni contrat ni horaire.

Il me semble qu’un contrat verbal a une valeur de CDI (Contrat à Durée Indéterminée) après la période d’essai (3 mois).

Il n’y a pas de preuve directe du renvoi verbal. L’absence de formalités de renvoi par Mlle ING, gérante, est une preuve indirecte.

Le samedi 13 mai 1995.

Que s’est-il passé ?

(C’est parole contre parole)

Il y a eu un léger incident dans le service. On peut sans doute l’attribuer à une surcharge de Rrrrrr alors que l’autre serveuse et Mlle III attendait. Mlle III n’a pas été discrète dans sa remarque et les clients ont pu s’apercevoir de la remontrance.

Rrrrrr a continué le travail pour éviter de perturber le service vis-à-vis des clients, mais elle a refusé de parler à Mlle III.

Mlle III, par l’intermédiaire de l’autre serveuse, l’a invitée à rédiger une lettre de démission. Lorsqu’il n’y avait presque plus de clients, Mlle III a invité Rrrrrr à rentrer avant la fin du service.

J’étais à une petite fête avec les enfants. J’avais téléphoné pour avoir l’heure approximative de fin de service. Comme Rrrrrr a été invitée à rentrer plus tôt, elle a dû rentrer à pied aux environs de minuit.

Ce soir-là, il faisait exceptionnellement très froid. Rrrrrr a attrapé une bronchite. Arrêt de travail. Une femme qui se promène à pied après minuit prend un risque. (Un violeur a été arrêté quelques jours après dans un immeuble qu’elle a longé).

Après l’arrêt de travail, trop écoeurée, Rrrrrr n’a pas pu retourner au FFFF-YYYY.

Il y a aussi des coïncidences.

Le 4 mai 1995, j’ai déposé un courrier dans la boîte à lettres devant la CPAM. Dans ce courrier, je réclamais l’immatriculation à la CPAM, et je signalais que l’horaire ouvrant le droit aux indemnités était effectivement atteint en dépit des horaires déclarés. C’est-à-dire que je signalais la fausse déclaration d’horaire.

J’ai déposé ce courrier le 4 mai vers 8H30.

Ce même jour, Mlle III donnait le formulaire d’immatriculation à remplir à Rrrrr.

J’ai le sentiment que l’incident a été créé à cause de cette démarche à la CPAM.

 

 

 

 

 

 

 

Divers préjudices :

- Salaires inférieurs au SMIC.

Quand on voit en conciliation que, malgré l’insistance du conseiller de traiter l’affaire par une compensation financière et d’une probable gravité de l’affaire, il n’y a pas eu de proposition, on peut être surpris.

A un moment, le Conseiller proposait uniquement le montant du chèque mentionné sur le solde de tout compte et non remis (environ 873,46 F).

M. le Conseiller se demandait si Mlle III avait réellement le pouvoir de négocier.

Il semblerait que Mlle III tienne plus à son argent qu’à tout autre chose.

Je tiens à préciser que ce n’est pas l’essentiel pour nous.

- Indemnités d’arrêt de travail

Si les horaires avaient été normalement déclarés, l’arrêt de travail dû au coup de froid aurait dû être indemnisé par la CPAM.

Pour les autres absences, nous nous interrogeons si ces arrêts de travail auraient pu être indemnisés. Vu l’absence de fiche de salaire de janvier, nous n’avons pas fait les formalités :

- Douleurs dans le dos. Rosalie a dû soulever des casiers à bouteilles trop lourds pour son ossature. Il fallait attraper les casiers en porte-à-faux. (Pas de visite médicale, seulement du repos). (voir page 10)

- Accompagnement à l’hôpital pour sa fille. ***************** censure pour le site (exposé de la raison médicale)***************.

- **** censure pour le site (exposé de la raison médicale) - concerne la salariée ********. Il y a deux jours d’hospitalisation.

* Préjudice vis-à-vis de l’ASSEDIC.

Vis-à-vis de l’ASSEDIC, nous recherchons principalement la possibilité de faire des stages de formation.

Maintenant, cette possibilité est un peu compromise par la grossesse. Mais cette grossesse était quasiment inespérée. Il y a eu **** censure médicale *******

Pour l’ASSEDIC, il faut qu’il y ait eu licenciement et un horaire minimum.

- Préjudice si la moindre anomalie peut nous être reprochée ?

(Déclaration de ressources, travail au noir…)

Nous avons été en conflit avec l’Administration française. J’ai déposé un dossier au Tribunal Administratif. L’Administration nous a mis en Justice sur la base de fausses déclarations. La Justice s’est arrêtée à l’enquête préliminaire et Monsieur le Substitut a statué. Mais Monsieur l’Ambassadeur a promis une aide financière aux ******** quelques jours après que Rrrrrr a été interviewée en Cour Suprême suite aux manoeuvres de Mme le Consul d’alors. Madame le Consul a essayé de faire casser un jugement ******** d’Etat-Civil auprès du Ministère des Affaires Etrangères ******** et affirmait la possibilité de le mettre en doute par le Tribunal de ****** (écrit officiel). La Préfecture a, de plus, tenté de nous enfoncer (abus de pouvoir, sanction à travers des enfants, faux…). Nous devons être absolument inattaquables. Pour le problème cité, nous n’avions fait aucune faute, nous avons seulement eu un comportement digne.

 

 

Argent liquide reçu :

 

Que pouvions nous faire ?

L’enveloppe était ouverte à la maison et non pas devant les clients.

Avant de l’ouvrir, on ne pouvait pas savoir si cette enveloppe contenait une fiche de salaire régulière ou de l’argent liquide.

Une réclamation trop forte et c’était le renvoi.

J’ai réclamé lors du salaire de janvier, mais c’était fait.

J’ai supposé que la cause réelle du renvoi était le courrier à la CPAM.

 

 

Analyse des horaires et de la chronologie :

 

ET AUTRES EVENEMENTS MARQUANTS

(répétition de certains événements pour les situer chronologiquement)

 

S’il y a une contestation ou si le Tribunal n’est pas convaincu, le Tribunal peut ordonner le contrôle des communications téléphoniques pour enquête.

 

Dimanche 15 janvier au soir : Mlle III appelle et confirme que Rosalie commence le travail le lendemain.

Lundi 16 janvier : premier jour de travail. Il était convenu que Rrrrrr travaille au moins au début à temps plein.

N.B.

- Il faut comparer ce que veut dire temps plein avec mi-temps selon Mlle III en comparant avec le mois d’avril dit à mi-temps.

- Aucun document n’est signé. Nous pensions qu’il fallait que Rrrrrr apprenne les façons de faire pour un restaurant français et que nous allons voir au moment de la fiche de salaire. Nous ne pouvions rien exiger avant une situation stable.

 

Samedi soir 28 janvier (ou plutôt dimanche 29 à 0h00) : Rrrrrr veut me faire goûter des spécialités et paie avec sa carte bancaire.

Lundi 30 janvier : Rosalie s’était rendue à pied au FFFF-YYYY. Elle avait oublié sa jupe et ne pouvait pas servir en pantalon. Elle m’a appelé au travail (nous avons l’horaire libre). Je suis revenu lui porter sa jupe. Il était trop tard pour que je mange à la cantine, j’ai mangé au restaurant. Rrrrrrr a utilisé sa carte bancaire pour payer.

N.B. Il y a eu aussi les appels téléphoniques pour le retour du travail.

Début février. Nous n’avons pas retenu le jour exact.

Salaire payé en liquide avec un vague ticket de calculatrice.

Je me suis même rendu au FFFF-YYYY réclamer en précisant que nous avions besoin d’avoir des comptes inattaquables, suite aux problèmes administratifs passés.

Mais, c’était fait et nous ne pouvions pas être trop exigeants.

1 février : date officielle d’embauche. Nous ne l’avons su qu’en début de mois suivant quand nous avons eu le bulletin de salaire.

 

 

Ceci concerne la déclaration à la CPAM antidaté au 15 février (signé en fait le 5 mai)

11 février inclus :

Rrrrrr a travaillé à temps plein jusqu’à cette date.

Mais au restaurant, on l’a fait manipuler des casiers à bouteille. Rrrrrr a eu mal au dos. Le travail était très dur. Il n’y avait pas que le travail de serveuse à effectuer, mais sans cesse d’autres travaux.

Rrrrrr a hésité pour arrêter. Elle n’a pas fait de formalité d’arrêt de travail. A ce moment-là, il n’y avait pas d’indemnité d’arrêt de travail à attendre et il suffisait de repos pour se rétablir.

Finalement, Rrrrrr a terminé le mois en "extra", c’est-à-dire le WE pour dépanner.

16 février : réception du courrier avec invitation de passer au greffe du Tribunal (acquisition de la nationalité française.

Il était donc impossible de mentionner " Nationalité française acquise après l’embauche " avant le 15 février ou le 15 février. Ceci concerne le document de demande d’immatriculation à la Sécurité Sociale. Nous repréciserons ce point vis-à-vis de la date réelle de cette demande.

BULLETIN DE SALAIRE DE FEVRIER :

Rrrrrrr n’a pas relevé les horaires effectifs.

MOIS DE MARS

Rrrrrr n’a pas travaillé beaucoup :

- Hospitalisation et intervention chirurgicale pour sa fille à l’hôpital NECKER

(****** censure pour le site - médical*******)

- *****(médical -censure)***

*****************************************************************************************

Rosalie n’a pas demandé d’arrêt de travail pour ce motif.

 

 

MARS 1995

jour

matin

soir

temps de travail

repas

1

   

0

0

2

   

0

0

3

   

0

0

4

 

24H30

6,30

1

5

   

0

0

6

   

0

0

7

   

0

0

8

   

0

0

9

   

0

0

10

   

0

0

11

 

24H00

6,00

1

12

   

0

0

13

   

0

0

14

   

0

0

15

   

0

0

16

   

0

0

17

   

0

0

18

 

24H30

6,30

1

19

   

0

0

20

   

0

0

21

   

0

0

22

   

0

0

23

   

0

0

24

   

0

0

25

   

0

0

26

   

0

0

27

   

0

0

28

   

0

0

29

   

0

0

30

   

0

0

31

   

0

0

   

total:

La fiche de salaire : 19,5

Je croyais que Rrrrrr n’avait pas relevé ses horaires. La différence vis-à-vis de la fiche de salaire n’est pas trop significative.

 

MOIS D’AVRIL

Rosalie a repris à mi-temps, selon les dires de Mlle III.

Rosalie et moi, nous voulions un temps partiel à cause des enfants.

A la fin du mois, Mlle III a dit que le comptable s’était trompé et qu’il avait compté comme des "extras" au lieu d’un mi-temps.

Je n’accepte pas l’explication : 3 x 65 = 195 heures. Avec ce temps déclaré, il est théoriquement impossible d’obtenir l’ouverture des droits CPAM…

Il n’y avait pas non plus d’immatriculation à la CPAM à ce moment-là.

Calendrier reconstitué du temps de travail

AVRIL 1995

jour

matin

Soir

temps de travail

repas

1

 

1H00

7,00

1

2

 

23H00

5,00

1

3

   

0

0

4

 

24H00

6,00

1

5

 

23H30

5,50

1

6

 

0H30

6,50

1

7

 

24H00

6,00

1

8

 

0H30

6,50

1

9

 

23H30

5,50

1

10

   

0

0

11

 

24H00

6,00

1

12

 

23H30

5,50

1

13

 

24H00

6,00

1

14

 

0H30

6,50

1

15

 

1H00

7,00

1

16

 

24H00

6,00

1

17

   

0

0

18

   

0

0

19

 

23H30

5,50

1

20

 

24H00

6,00

1

21

 

0H30

6,50

1

22

 

23H45

5,75

1

23

 

23H30

5,50

1

24

   

0

0

25

   

0

0

26

14H30

23H30

9,00

2

27

16H00

0H30

11,50

2

28

 

1H00

7,00

1

29

 

1H00

7,00

1

30

 

0H45

6,75

1

   

total:

La fiche de salaire : 65

Si on déduit ¼ heures par repas, il reste 149 heures. Si on déduisait ½ heures, il resterait encore 142 heures 30.

L’heure de début est 11 heures le matin et 18 heures le soir.

Avant l’arrivée des clients, le travail est le repassage des serviettes.

Or j’imagine que si les accords de la profession ont prévu un temps de travail de base de 43 heures par semaine, c’est parce que le travail comporte l’attente des clients et non pas un travail effectif permanent !!!

Le chèque est de 1749,38 F correspondant au bulletin de salaire.

Le salaire a été effectivement de 3000 F, le complément pour obtenir 3000 F a été versé en liquide (voir ticket de calculatrice (photocopie), mais ce ticket pourrait venir de n’importe quelle calculatrice, nous certifions qu’il était inclus dans l’enveloppe avec le chèque et l’argent liquide correspondant).

Le 6 avril au soir, j’ai mis ma voiture chez le garagiste. Mais quelques jours avant, elle fonctionnait mal et je n’ai pas laissé Rrrrrr la conduire. Il y a eu des appels téléphoniques.

Le 12 avril, et selon moi à cause de la réparation (pointeau de carburateur), la voiture a pris feu (pompiers…).

Je l’ai récupéré après une réparation partielle (la peinture a été refaite ultérieurement) le 18 avril. J’allais chercher Rrrrrr et nous revenions ensemble à pied. Il y a eu les appels téléphoniques. Peut-être qu’une fois ou deux, on l’a ramenée.

Ceci est un renseignement en cas d’analyse des relevés de téléphone.

 

MOIS DE MAI

A priori, l’absence de contrat de travail signé a valeur de CDI.

Nous pensions pouvoir imposer des régularisations.

Nous avions réclamé à l’employeur plusieurs fois l’immatriculation à la Sécurité Sociale.

J’ai donc déposé moi-même une demande d’immatriculation le 4 mai à 8h30 dans la boîte devant la CPAM. Le midi de ce même jour, Mlle ING donnait le formulaire d’immatriculation.

MAI 1995

jour

matin

soir

temps de travail

repas

1

   

0

0

2

   

0

0

3

14H40

23H30

9,16

2

4

14H35

23H17

8,85

2

5

 

0H15

6,25

1

6

 

23H30

5,50

1

7

 

23H45

5,75

1

8

   

0

0

9

   

0

0

10

14H30

23H30

9,00

2

11

14H30

23H45

8,75

2

12

 

0H25

6,40

1

13

 

23H45

5,75

1

14

   

0

0

15

   

0

0

16

   

0

0

17

   

0

0

18

   

0

0

19

   

0

0

20

   

0

0

21

   

0

0

22

   

0

0

23

   

0

0

24

   

0

0

25

   

0

0

26

   

0

0

27

   

0

0

28

   

0

0

29

   

0

0

30

   

0

0

31

   

0

0

   

total:

La fiche de salaire : 28